Enfin de compte elle avait été découverte, une nuit les hommes qu'elle suivait lui avaient tendu une sorte de piège, et la jeune fille y était tombée en plein dedans.
Ils lui avaient demandé des explications et pas des moindres, Liyada avait dû s'expliquer sur beaucoup de choses, comme sa fugue, son boulot de soi-disant serveuse, pourquoi les avoir suivit eux...
Après quelques jours de méfiances, les étrangers commencèrent à lui parler bien plus osuvent, à lui raconter leurs nombreux périples, et lui avaient présenté leur animal de compagnie, comme elle un compagnon les suivait partout où il allaient.
Les hommes étaient quatre, l'un s'appelait Olwë Calafalas, le second Oropher Melwasúl, le troisième Maeglin Tîwele et pour finir Arafinwë Calafalas. tous avaient respectivement comme animal de compagnie, une renard au pelade long blanc argenté comme les cheveux de son maître, un serpent à cornes aux écailles vieillies par les âges, un chien de races croisées, et un bouc à la barbe toute entremélée et au regard intelligent. Liyada, elle même en avait un, volant à chaque instant à ses côtés, Ryejan, un oiseau au plumage bleu comme ses yeux.
Profitant du voyage la jeune fille, en avait profité pour leur demander la signification de ses pouvoirs. Apparement il était question dans leur croyance de différents dieux aux multiples pouvoirs, dont Yvaine la majestueuse déesse aux éléments. Liyada, elle, contrôlait en l'occurence l'air et le temps.
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En fin de compte, ces mystérieux voyageurs, maintenant devenus ses amis la guidèrent jusqu'ici, peuplant leur voyage de joie et d'euphorie.
Cela faisait maintenant à peine quelques minutes qui l'avaient déposé devant le merveilleux temple, en lui expliquant qui leur était impossible de l'accompagner plus loin.
Prenant son courage à deux mains, Liyada avait gravi les marches d'un pas assuré, et poussé la porte d'une main qui se voulait sure.
En entrant son premier réflexe fut de lever son regard vers le plafond, on aurait pût le croire infini grâce à la couleur uniforme qui recouvrait chaque parcelle de la pièce. Ronde et sombre, la pièce n'avait rien d'extraordinaire, mais ce qui attira le regard de la jeune fille fut la statuette, d'une magnifique femme, qu'on aurait put dire vivante, tellement la pierre avait été gravée soigneusement.
Cela faisait maintenant trois ans qu'elle n'avait pas eu de vraie maison, aujourd'hui, dans ce temple aux couloirs inconnus, elle se sentait pour la première fois chez elle.
Perdue dans la contemplation, de la merveilleuse oeuvrre d'art elle n'entendit pas les pas derrière elle, ni le bruit de la porte se refermant doucement....